• - Sans-faute en CSO à Saumur mais toujours du travail à faire...

    (photo : Jean-Jacques Barreau)
     
    Afin de continuer de nous préparer pour l'international du Pouget, Maxime nous a emmenées sur un CSO du côté de Saumur, sur une prépa pendant les vacances de la Toussaint.
    Ce week-end là, ma sœur participait à une TDA CSO avec Rafale et Maman l'emmenait au Touquet. Je pensais donc que je ferais le concours toute seule avec mes coéquipiers du Team Livio. Et puis, j'ai eu la bonne surprise que Papa se décide de faire un petit tour pour venir m'encourager. En plus, pour une fois que Maxime n'était pas engagé en concours, c'est lui qui est venait nous coacher, super !
     
    Nous sommes partis assez tôt le matin car certaines d'entre-nous étaient engagées dans la prépa 1m qui débutait cette journée du samedi. Nous avions le camion d'Allan et le petit camion jaune plus un petit van. Le concours se passait pas très loin de l'ENE dans un petit club qu'on avait déjà repéré en contrebas de la route.
     
     
    Peu de temps après notre arrivée, j'ai aidé Tex à préparer un cheval pour Mousse car elle en sortait quatre dans la prépa 1m. Même Papa a été embauché !  On est allé ensuite regarder un peu comment ça se passait sur la piste. Puis on est revenu filer un coup de main à Marie-Charlotte qui prenait ses deux 4 ans. Hakuna Matata ne tenait pas en place, elle est insupportable, c'était pas évident. On est retourné vers la piste pour voir son tour mais Maxime nous a demandé d'aller donner un coup de main à un certain Philippe qui allait avoir du mal à remonter ses chevaux dans le van. Du coup, on a loupé les passages qu'on voulait voir.
     
     
    Après la première épreuve, on a fait la reco de la 1.15. Il y avait beaucoup de monde dans la carrière, plus le tracteur qui refaisait le piste. On n'entendait rien du tout, on devait coller Maxime pour pouvoir l'écouter !  Le premier obstacle était chelou, une sorte d'oxer avec un premier plan en croix. Le 2 était dans une ligne courbe à gauche, ensuite, il fallait bien travailler son galop pour attaquer la ligne 3-4, oxer, 7 foulées, double (oxer, une foulée, vertical). Bien soigner tout ça pour que le double passe tout seul. Demi-tour à droite, Maxime nous a demandé de garder le même galop pour négocier la courbe oxer-vertical. Selon les chevaux, il fallait faire soit 7 foulées à l'intérieur soit 8 à l'extérieur. Bien sûr, avec sa grande amplitude, Doudou devait serrer le virage.
     
     
    On continuait sur une grande courbe pour travailler le second double. Puis garder bien ses jambes pour aborder un vertical bien creux. Avec le soleil, on ne voyait pas grand chose. Six foulées ensuite pour un oxer, juger si on devait encore passer à l'intérieur ou à l'extérieur pour le dernier vertical.
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    On ne passait pas obligatoirement dans l'ordre des numéros. J'ai préparé rapidement. A la détente, Vidoc était très très raide et tirait fort à droite, ce qui ne lui était plus arrivé depuis longtemps...  Je retrouvais le Doudou d'avant mon arrivée à l'Écurie.
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    A ce moment là, Maxime est parti débrieffer Mousse après un de ses tours qui ne s'était pas bien passé. J'ai continué à détendre toute seule, c'était compliqué, il y avait beaucoup de monde. Quand Max est revenu, j'ai sauté. Doudou était encore plus mou que d'habitude. Maxime s'est employé pour le faire se réveiller. Il m'a dit que mon but de la journée serait de travailler le tracé pour réaliser un tour très propre et fluide.
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    (photo : Jean-Jacques Barreau)
     
    Quand je suis entrée dans la carrière, Vidoc n'a pas changé d'attitude. Il n'était même pas stressé et pourtant, pour ce concours, je ne l'avais pas shooté...  Pas de réaction non plus quand on a été sonné. Je suis arrivée sur ma première barre comme on fait à la maison, en me grandissant à la sortie de la courbe, mais, au lieu de se redresser, il a ralenti... « M...., on fait comment ? ».  Je me suis retrouvée un peu entre deux foulées, il a fait un saut dég..
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    (photo : Jean-Jacques Barreau)
     
    Je l'ai relancé fort pour le 2, il l'a très bien sauté mais, rebelote quand je me suis redressée en sortie de courbe avant le 3, il est repassé derrière mes jambes. Il a fait un petit saut en cloche. Dans la ligne, j'ai dû le pousser fort pour qu'il fasse ses 7 foulées avant le double. Il a fait un gros saut sur l'entrée et un mini en sortie. Je l'ai relancé dès la réception, cette fois la ligne 5-6 s'est super bien passée. J'ai retravaillé pour le second double. Là, un chien est entré dans la carrière, ça m'a un peu perturbée et Vidoc est repassé derrière mes jambes. J'ai été obligée de le tasser pour qu'il fasse la suite. Sur le vertical tout creux, il a fait un saut de biquette !  Je l'ai encore relancé et je l'ai chassé dans l'avant-dernier saut.  Il a pris l'obstacle complètement à plat. Je l'ai repris pour le dernier : au niveau des foulées, on était quand même un petit peu short. Doudou s'est débrouillé pour pas faire la barre, on est sorti sans faute mais je n'étais pas contente du tour. J'ai pris un flot en sortie de piste car il n'y avait pas d'autre remise des prix.
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    (photo : Jean-Jacques Barreau)
     
    J'étais assez énervé, je m'étais sentie un peu démunie face à la réaction de mon cheval aujourd'hui. D'habitude, il est quand même plus chaud sur le parcours et c'est plus facile, j'ai moins de choses à régler.
     
    J'ai pas pu en parler tout de suite avec Maxime car il y avait d'autres cavaliers en détente. Quand on est revenu dessus, il était d'accord avec moi sur le gros manque de tonicité. « C'est dommage car, au niveau de ton tracé, c'était bien. T'inquiète pas, on va retravailler ça à l'entraînement ».
     
     
    Le lundi, à la maison, quand j'ai bossé avec Tex, Vidoc était pareil qu'au concours, très raide et il tirait fort à droite. Mardi, j'en ai parlé à Serge, il m'a fait le brasser dans tous les sens et ça l'a remis pareil sur ses deux rênes. C'était déjà mieux.
     
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    Et mercredi, à son tour, Maxime m'a refaite monter à l'obstacle.  Comme je trouvais que Vidoc ne réagissait toujours pas trop aux jambes (et même aux coups de talon ou à la cravache), Max a voulu le prendre en main pour voir. C'était la première fois qu'il le montait depuis que j'ai intégré la Master Classe cet été. Faisant son gros feignant, Doudou a voulu essayer d'échapper aux exercices. Il a tenté de faire sa révolution pendant 10mn : se lever, faire son petit cabri comme il peut faire !  Mais Maxime lui a expliqué que...      non !  Forcément, Vidoc n'a pas pu avoir le dernier mot !!  Il n'a rien compris de ce qu'il lui arrivait !  C'était drôle !
    Sinon, en ce moment, on commence à réfléchir pour l'organisation de notre déplacement au Pouget. On va être beaucoup à y participer : Maxime, Mousse, Marie-Charlotte, Marion, Anna et moi. On va partir une semaine complète avec la Team et loger dans le camion. Ça va être trop bien !  Enfin, moi j'attends toujours d'être sûre d'y aller. Tant que je n'aurais pas vu que je suis qualifiée, je reste prudente !

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