• - Lamotte 2010 : La catastrophe !

     

     

    Vendredi 9 et samedi 10 juillet, j’étais engagée avec Nooz à l’Open de France Generali à Lamotte Beuvron, avec Nooz en B3 Ponam  Excellence. On ne peut pas dire que ce se soit bien passé…   Je termine 60e sur 70…   La cata !!!   Tant pis, on reviendra l’année prochaine. Je ne pourrai que faire mieux !

     

    Nous sommes arrivés à Lamotte le samedi précédent. Montage du camp dans le camping de Crouy sur Cosson à une quarantaine de km de Lamotte. Attaque en règle des moustiques pendant tout le séjour !! 

     

     

     

    Les poneys étaient installés, eux, à 5km de là à La Ferté St Cyr dans un très joli centre équestre.  Mais attaqués aussi par toutes sortes d’insectes…

     

     

     

    Dès le dimanche, nous sommes allés à Lamotte avec Rimella et Nooz, histoire de les habituer au monde et au bruit. Nous avons marché dans la rivière qui traverse le site avec les poneys. Depuis que j’avais vu Léa le faire l’année dernière, je rêvais d’y aller avec Nooz. Un rêve qui s’est donc concrétisé cette année : c’était déjà super en soi d’être là !!

     

     

     

    Lundi rebelote. Cette fois avec Mélanie qui était arrivée la veille au soir. Nous avons sorti les vélos. C’est tellement grand à Lamotte que de circuler en vélo, c’est vraiment le top. L’an dernier, nous avions marché, marché, marché…  Là, c’était le vrai bonheur.  Mélanie s’était faite prêter un super tandem qu’elle utilisait avec Joseph.  Trop la classe !  Ces deux-là se sont faits remarquer toute la semaine !

     

     

     

    Mélanie nous a fait travailler les poneys dans la grande prairie près de l’étang. A la fin de la séance, nous avons eu le droit d’aller dans l’eau. Nooz et Rimella hésitent de moins en moins à se mouiller, c’est super sympa.

     

     

     

    Mardi, les choses sérieuses ont commencé pour Léa. Je ferai prochainement un reportage complet sur ses deux passages. Sachez juste qu’elle a fait sans faute le premier jour (sensas) mais deux barres le mercredi.  Dommage parce qu’elle avait le rythme et le style…  Elle se classe 53e, ce qui est déjà très bien.

     

     

     

    En fin de semaine, les choses se sont beaucoup accélérées. Il faut dire que mes jours de CSO tombaient en même temps que ceux de la voltige… (Pareil, je vous raconterai très bientôt la voltige – ça vaut le coup puisque mon équipe ainsi que celle de ma sœur avons terminé chacune Vice Championne de France !  ).

     

     

     

    Donc dur, dur, d’enchaîner la voltige – notre épreuve commençait à 13h45 et Karin nous avait placés en 3e position pour que nous ayons fini assez tôt (comptez avec la séance de maquillage, de coiffage et tout le tintouin) avec le CSO dont la reco débutait à 15h…   Ajoutez à cela la fatigue accumulée tout au long de la semaine, la chaleur, l’énervement et les moustiques ( ! ), c’était pas évident à gérer.  Mais le moral était là !

     

     

     

    Juste après les imposés, j’ai donc sauté dans mes bottes et mis ma bombe. Direction la carrière n°6.  Cette carrière est située juste en face des manèges de voltige, c’était donc assez pratique (mes parents pouvaient faire la navette entre le CSO et la voltige car ma petite sœur Laurène passait également ses imposés en même temps). En plus, j’avais le numéro 68 sur 70, ça me laissait le temps de me reposer un peu. 

     

     

     

    La reconnaissance était à 15h. Le parcours était correct, il tournait un peu et présentait quelques pièges comme des barres sèches ou des zones d’ombre et de soleil qui pouvaient faire peur au poney. Il n’y avait pas trop d’options, normal puisque c’est un parcours sans chrono. Mélanie m’avait demandé d’essayer de faire un parcours propre et de tenter le sans-faute.

     

     

     

    Ensuite, nous sommes allés chercher Nooz. On lui a mis son bonnet qu’on a eu en cadeau de bienvenue de Lamotte parce que Nooz secouait beaucoup la tête à cause des mouches. Je n’aime pas trop le voir avec ça mais, en tout cas, ça marche, ça l’a calmé. Il y avait eu de l’orage pendant la voltige mais il recommençait à faire très chaud. Heureusement, il y avait des arbres autour de la carrière. On s’était un peu précipités mais nous avons pu attendre à l’ombre avec le poney le moment d’entrer à la détente. C’était la fin de l’après-midi (18h). 

     

     

    Avant le passage, Mélanie a aspergé d’eau toute l’encolure et le poitrail de Nooz parce qu’il souffrait beaucoup de la chaleur. 

     

     

     

    Le premier jour à Lamotte, c’est un barème A sans chrono.  Il s’agit donc de faire sans faute pour conserver toutes ses chances pour le second jour et espérer pouvoir aller en finale…  Léa avait réussi à le faire avec Rimella et je comptais bien faire de même. Lors du salut au jury, j’ai copié sur Léa et fait une petite révérence : « Merci beaucoup pour cette jolie présentation ! » a-t-il été annoncé au micro !   Je suis partie au fond de la carrière pour prendre le rythme. Quand je suis passée devant Mélanie, elle m’a dit au passage : « Tonique. Il faut avancer, Louise ». 

     

     

    Mais Nooz était un peu mou mou. Les deux premiers obstacles se sont bien passés mais mes espoirs de sans-faute se sont envolés dès le 3e. Nooz n’avait pas assez de rythme et a shooté des antérieurs dans le premier plan de l’oxer…  Ça commençait mal… Ensuite, il n’avançait toujours pas de trop. Il a été hésitant à entrer dans l’ombre pour franchir le n°4

     

     

    Il s’est enclenché un peu plus après le 7 et la fin du parcours s’est pas mal déroulée. Vraiment trop dommage. J’étais quand même un peu déçue. D’autant plus qu’il y avait plus de 40 sans faute donc je me disais bien que c’était déjà râpé pour la finale…  Il va falloir faire faire des stages à Marseille à Nooz pour qu’il soit plus habitué à la chaleur !

     

     

     

    Nous avons attendu les résultats et donc, nous sommes rentrés assez tard au camping. Le lendemain, il fallait se lever très tôt car il y avait le premier libre de voltige le matin. Au début, Karin avait dit que je pourrai ne pas le faire et cela m’arrangeait mais vendredi soir, elle a dit que si je ne le faisais pas samedi, je ne pourrai plus le faire non plus dimanche.  Moi, je voulais quand même y aller…   Nous nous sommes couchés tard, nous avons eu du mal à dormir car il y avait du bruit dans le camp et nous étions donc très fatigués pour samedi…

     

     

     

    Pour la deuxième journée du CSO, on passait dans l’ordre inverse du classement. Je devais donc passer 3e et cela ne m’arrangeait pas…  D’autant plus avec la voltige le matin. Du coup, Mélanie voulait demander une dérogation au jury mais, pour le faire, il fallait attendre juste avant l’épreuve donc avec, éventuellement, la possibilité qu’elle ne soit pas accordée.  Comme on n’avait pas préparé Nooz, on aurait été mal.  Mais comme elle y avait été plusieurs fois pour se renseigner, on se disait que ça allait le faire. Effectivement, ils m’ont donné le numéro 18bis, soit la 52e position sur 70.

     

     

     

    Lors de la reco, je n’ai pas trop aimé le parcours. Il tournait beaucoup et il fallait avancer parce qu’il y avait de grandes distances. Et il y avait quand même quelques options à prendre. Mais, je ne sais pas pourquoi, je ne le sentais pas trop.

     

     

     

    A la détente, ça s’est bien passé. Il faisait moins chaud que la veille et Nooz avançait plus. Ça allait bien mais arrivée sur la piste, je me suis rendue compte qu’il y avait tout le monde du club qui était venu me voir (plus Patrick et Dominique, les amis de mes parents) et ça m’a stressée trois fois plus.

     

     

     

    Avant de me présenter, j’ai dû attendre longtemps sur le côté de la piste parce que la cavalière qui était en train de passer a fait trois refus sur le dernier obstacle. Mélanie voulait que je trotte Nooz pour pas qu’il s’énerve mais j’avais peur de gêner la fille. Par rapport à la veille, il a bien enclenché d’entrée. J’ai entendu quelqu’un dire dans le public : « elle cherche la gagne celle-là ! ».  Mais, en fait, dès le premier obstacle, patatra !   Je me suis trop jetée en avant et…  shoot des antérieurs dans la barre !   Ensuite, les obstacles suivants sont bien passés : je lui donnais un petit coup de cravache sur l’encolure pour l’encourager.

     

     

    Avant le 4e, j’ai réussi la belle option (celle que j’avais ratée à Compiègne…). Il a tourné court et bien pris l’oxer. Ensuite, rien à dire sur les suivant, ça roulait. Pour le double, Nooz voulait faire une foulée et demie et j’ai tendu mes rênes pour qu’il n’en fasse qu’une et enchaîne le second saut. Sur le 8, je suis un peu arrivée de travers sur une barre sèche assez haute (je suis allée trop loin après le double) et il a touché des postérieurs… Deuxième barre !   Ce coup là, c’est foutu de chez foutu pour un classement… 

     

     

    A l’abord du 10, Nooz a sauté trop fort, il a décollé et j’ai été déséquilibrée sur la droite.  Et là, c’est le drame !! Catapultée, je suis descendue en marche !!!  « Déculassée » a dit Mélanie !  Je me suis retrouvée accrochée aux rênes que je ne voulais pas lâcher car j’avais peur que mon poney me piétine.

     

     

    (mon pied gauche éjecté de l'étrier, c'est bientôt la fin ! )

     

     

     

    J’étais super déçue de ne pas avoir fini mon parcours (il ne me restait plus qu’un saut), c’est carrément la première fois que je ne termine pas un tour avec Nooz et il a fallu que ce soit à Lamotte…  Dégoûtée !  Mais hyper dégoûtée !  C’est le parcours le plus horrible que j’ai jamais fait…  Mélanie a essayé de me réconforter en me disant que c’était quand même un beau tour… mais elle n’a pas réussi à me consoler. Papa a quand même dit qu’il était fier de moi parce que j’étais allée jusqu’au bout. Mais moi, je veux arrêter l’équitation et revendre mon poney…   Non quand même pas !  Mais je veux plus aller à Lamotte…   

     

     

     

    Maman aussi a dit qu’elle était fière de moi parce que j’ai réussi à prendre sur moi et je ne me suis pas écroulée en sanglots comme ça m’est arrivé par le passé. Dur dur !

     

     

     

    Nous avons encore attendu les résultats pour voir à quelle horrible place cette catastrophe allait me mettre : 60e (comme mon département)…  Il n’y en a que 7 derrière moi…  Je vous raconte pas la déception…  Je n’avais pas d’objectifs en arrivant à Lamotte, c’est la première fois que j’y participe mais quand même, je ne voulais pas faire aussi mal…  Il y avait 15 cavaliers pour la finale de dimanche. La seule que je « connaissais » dans ce groupe, c’était Flavie du Poney Club St Jones (que j’avais encouragée vendredi). Je me suis retrouvée avec elle en Cht de Picardie et Cht de l’Oise. Elle avait fait un très bon truc pour le Cht régional (et moi, deux barres) alors que je l’avais battue la veille à la Tournée des As. Ce jour là, nous étions 3e et 4e, derrière Angèle (du 59) et Steven.

     

     

     

    Pour ne pas rester sur cet échec et se faire plaisir encore une fois sur le site, le dimanche matin, nous avons ramené les poneys à Lamotte pour les faire travailler. Nous voulions aller faire un trotting en forêt mais le chemin était fermé. Nous avons donc cherché un autre coin et trouvé un bout de forêt où Mélanie nous a improvisé un mini parcours de cross avec saut de petits tronc, montée et descente d’une petite butte en sable. On a travaillé les trajectoires, on a galopé, c’était super !

     

     

     

     

     

     

    Ensuite, nous sommes allés faire un dernier tour dans l’étang et nous avons pu galoper le long du bord dans l’eau. Nous ne l’avions jamais fait avant car ça fatigue les poneys mais c’était trop bien !  Pour finir, direction le fond de l’étang qui est beaucoup plus profond. Nooz et surtout Rimella ont dû nager un peu !  C’était trop de bonheur !   Laurène a pu monter un petit peu Nooz aussi sur le bord de l’étang.  Pour finir notre matinée, nous avons assisté à la finale du Ponam B3 excellence. Nous sommes arrivés pour le barrage. Il y avait 8 cavaliers, dont Flavie. Celle-ci est passée la dernière et est partie très vite mais, malheureusement, elle a chuté…  J’ai bien imaginé sa déception…  Elle termine quand même 8e du Cht de France, ce qui fait rêver.

     

     

     

    Comme c’était les derniers moments de notre équipe de CSO à Lamotte, nous avons offert un petit cadeau à Mélanie pour la remercier pour tout ce qu’elle a fait pour nous toute cette saison. Maman lui a fait faire un poster humoristique sur internet que nous avons dédicacé avec des « Léa #53 » et « Louise #60 »…  Je lui ai donné aussi une de mes deux coupes de Compiègne du Cht de l’Oise 2010. Cette fois-ci, elle ne l’a pas refusée !!!   Encore merci pour tout.

     

     

     

    Arrivés aux vans, Mélanie avait aussi un petit cadeau pour moi : un flot de Lamotte que j’ai mis sur le licol de Nono pour une dernière photo.  Merci pour l’attention !  Encore un petit souvenir.

     

     

     

    Lamotte n’était pourtant pas encore fini pour nous puisqu’il y avait encore le dernier libre en voltige…  et notre seconde place finale au Championnat en club 2… Donc notre montée sur le podium officiel de Lamotte !  Vous pouvez lire tous les détails sur ce blog dans l'article suivant.

     


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