• - Fin de saison pour Vidoc et déménagement de Baltimore à Saumur

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    Alors que tous les éléments étaient enfin réunis pour que je puisse progresser superbement à l'ENE pour ma dernière année de Jeune Cav, Vidoc a déclenché une tendinite à l'antérieur droit... Avec au moins six mois d'arrêt à respecter, tous mes espoirs de résultats niveau " équipe de France " se sont envolés en un clin d'œil. Pour ne pas me laisser sans cheval ni objectif, mes parents ont décidé de me ramener Baltimore à Saumur

     

    Lors de notre première semaine d'entraînement de l'épreuve de Pompadour du Grand National avec Jean-Pierre Blanco, Vidoc avait montré de belles choses en dressage et en CSO en début de semaine. Le jeudi suivant, nous sommes allés faire un entraînement sur le cross de Verrie. Après une bonne séance, Vidoc est rentré légèrement en boitant. Je ne me suis pas inquiétée tout de suite mais l'ai amené néanmoins voir un vétérinaire. Le verdict est tombé brutalement : l'échographie a montré un trou dans le tendon de son antérieur droit, une vraie grosse tendinite. Mise au repos immédiat, prescription d'anti inflammatoires et tout le toutim.
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    En y réfléchissant, c'était sans doute déjà ça qui l'avait gêné à Lamotte après le cross et après Tartas (je l'avais trouvé raide et pas carré lundi lors de mon stretching avec Nico Maynard). C'était peut-être même ça qui lui a fait faire ces quatre refus surprenants... Avec Maman, on pensait plutôt à un problème de dos et c'était finalement aux membres !  En même temps, ça ne devait pas être si évident puisque Xavier, le cheval véto de l'ENE, ne l'avait pas détecté lors de son chek-up.
     
    Jean-Pierre m'a d'ailleurs conseillé de reprendre l'avis de Xavier le lundi suivant. Cette fois, même diagnostic de tendinite, complété par un chiffrage de convalescence d'au moins six mois. La tuile totale, la fin de mes espoirs d'une belle saison pour ma dernière année de Jeune Cav alors qu'il m'a fallu une bonne quinzaine d'années d'années d'entraînement et de compétition pour intégrer ce prestigieux groupe de la longue liste... J'ai été très triste pendant une journée mais je ne me suis pas morfondue trop longtemps car il fallait d'abord commencer par trouver une solution pour mon Doudou. J'ai d'abord "activé" tous mes contacts pour savoir ce qu'il convenait de faire de mieux pour le soigner. Cellules souches ?  Quelle clinique ?  Quelle structure ensuite pour sa convalescence ?
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    Une L3, Clara, m'a conseillé un établissement en Mayenne ; Marika, un soigneur, Damien Morille (d'après l'expérience d'Alexis et apparemment celle de Maxime aussi). J'ai attendu l'avis de Max (il devait m'appeler quand il serait sur la route de Pompadour) pour prendre contact avec le fameux Damien. Max m'a dit qu'il lui envoyait effectivement régulièrement des chevaux et que je devais prendre contact de sa part avec lui, lui envoyer l'échographie, ainsi qu'à Olivier, son vétérinaire (car les soins peuvent être très différents d'une tendinite à l'autre). Le rendez-vous a été pris pour le lundi de Pâques à l'écurie du Porto (de Damien et Bruno Morille), à 30mn de Saumur. 
     
    Avec six mois d'arrêt pour mon cheval, je me demandais comment est-ce que ça se passerait pour moi au niveau de ma formation à l'ENE. Bien sûr, il y avait bien Babou à Berneuil chez Marie-Caroline (et, en le gardant pour Laurène, on se disait toujours que je pourrais le récupérer quand même en cas de problème)...  Mais, la pauvre Lolo qui attendait avec impatience un moment dispo de Marika pendant les vacances pour pouvoir le remonter, c'était dur de lui faire ça...  Ma mère et ma sœur ont appris mon problème à Marie et celle-ci a tout de suite reparlé du petit cheval à vendre dans son écurie. 
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    Elle pensait que sa propriétaire pourrait être d'accord pour me le confier pendant la convalescence de Vidoc. Mes parents se sont dit plutôt que ce serait sans doute mieux que je récupère Babou et que Laurène découvre ce fameux loulou à Berneuil. Ils se disent d'ailleurs que ce serait mieux pour moi de garder mes deux chevaux jusqu'à la fin de ma deuxième année (après, en 3e année, il n'est plus obligatoire d'avoir son propre cheval pour la formation).  Plutôt que de reprendre le cheval sur mon grisou, elle pouvait donc prendre directement contact avec le petit loulou... C'est ce qu'il s'est passé dès le mercredi et le vendredi suivants. Les deux premiers essais d'Ultan ont été tellement concluants que Maman a décidé me ramener Babou au plus vite à Saumur afin que je ne me retrouve pas trop longtemps à pied (pendant que Laurène pourrait commencer à se faire plaisir avec Ultan).
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    Malheureusement, un nouveau règlement à l'ENE précise que les chevaux doivent avoir eu leurs deux premières injections de rhino avant de pouvoir rentrer à l'école... Et rien à faire, Babou ne pourrait pas me rejoindre avant, c'est-à-dire pas avant au moins un mois... Trop nul !  Du coup, comme ça que font beaucoup d'autres étudiants au Cadre Noir, on a cherché une écurie proche qui pourrait me l'accueillir en attendant. C'est comme ça que je me suis retrouvée à la Pierre Couverte, chez François (qui m'a avait déjà ouvert ses portes l'an dernier quand je cherchais un club pour pouvoir m'améliorer en "pédagogie" dans le but de mes tests d'entrée). François avait été le tuteur de Mathilde et est celui de Margot et Florian cette année.  
     
    En m'amenant Babou à la Pierre Couverte, Maman m'a appris que Claire aurait bien voulu me prêter Cheyenne, sa jument pie, pour me dépanner ! Sauf que Cheyenne n'est pas assez avancée dans son travail pour suivre ce qui est demandé à l'ENE... Après, ça nous intéresserait quand même, pourquoi pas, en deuxième cheval, après mes examens. 
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    Pour l'an prochain d'ailleurs, on aimerait bien trouver un jeune cheval à valoriser. En seconde année, l'emploi du temps permet davantage de pouvoir travailler un second loulou et il y a un module "jeunes chevaux” encore plus approfondi en cours d'équitation.  En attendant de voir ce qu'il pourrait être possible de faire avec un éleveur l'an prochain, quand Babou aura la permission d'entrer officiellement à l'ENE, ça pourrait être chouette que je voie comment je pourrais m'organiser avec deux chevaux, en prenant Cheyenne pour la fin de l'année.
     
    Le lundi, nous avons donc emmené Vidoc chez Damien. Il prendra contact directement avec Olivier pour parler de sa tendinite. Je pense qu'il va y rester au moins deux mois avant de voir pour la suite de la convalescence. Et il aura une qualité de vie bien meilleure qu'à l'ENE, cela compensera dans doute le fait que je ne pourrais pas y aller tous les jours.
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    Toutes ces nouvelles perspectives intéressantes arrivent à me faire oublier ma déception quant à la blessure de Vidoc et à ma saison 2019... Il faut bien, de toute façon, apprendre à gérer ces déboires avec philosophie, c'est malheureusement le lot habituel de tout cavalier (de club jusqu'en Pro). Il faut donc que je m'y fasse dès à présent...

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